Leur maison a étéconstruite sur des résidus de traitement de minerai d'uranium. Une famille deHaute-Vienne a dû être relogée après qu'une étude diligentée par Areva dans lecadre d'un programme de recensement des lieuxde réutilisation des stériles miniers d'uranium (éléments constitués par lessols et roches excavés lors de l'exploitation d'une mine), a démontré laprésence de radon, un gaz naturel radioactif, "en quantité anormale".Ce gaz, qui "peut présenter des risques pour la santé" en casd'exposition prolongée, a été détecté "dans la cave et les pièces" dulogement, souligne-t-on de sources préfectorales.Une vingtaine d'enfants exposésLes habitants ont immédiatementété relogés. Mais ils ne sont pas les seuls à avoir été exposés à ce gaz radioactif.Une vingtaine d'enfants sont en effet passés dans cette maisonentre 2000 et 2014. Certains y sont même restés plusieurs années car lesoccupants exerçaient ici une activitéde garde à domicile. Selon le communiqué desautorités, cette concentration de radon s'explique par l'utilisation de résidusde traitement de minerai d'uranium "en remblais sous cette habitation",ce qui est "tout à fait contraire à la réglementation",précisent-elles.Les seize familles desenfants gardiennés dans cette maison depuis l'an 2000 ont été identifiées. Ellesvont maintenant être contactées par les autorités. Une enquête administrative aété ouverte tandis que l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaireétudie les risques sanitaires éventuels.