Du soutien, des réponsesà des questions d'ordre pratique ou financière, les Français qui aident unproche en auraient très souvent besoin. Or ils sont plus souvent confrontés à la solitudeet parfois à l'épuisement de devoir accompagner des parents dans la grandedépendance sans y avoir été préparés.La moitié des Français (49%) déclarent s'être déjà occupés d'un proche en perte d'autonomie, selon une étude Opinionway pour l'Observatoire de la santé Le Figaro -Weber Shandwick. Et logiquement, ce sont lesFrançais les plus âgés qui sont davantage concernés: 56% des 50-64 ans etjusqu'à 71% des 65 ans et plus. Mais en raison de l'allongement de l'espérancede vie, les jeunes sont aussi mobilisés (40% des 18-24 ans), révèle ce sondage.Pouvoir concilier vieprofessionnelle et aideQuand on demande àl'ensemble des Français interrogés quel type de soutien leur serait le plusutile en tant qu'aidant familial, ils citent à égalité le conseil auprès d'unréseau d'entraide, une association ou une structure publique (49%) et une formationd'une vingtaine d'heures (48%). Seuls 10% déclarent pouvoir se passer d'aide.Autre enseignement dusondage : une très grande majorité des Français (90%) est en attente d'une aideconcrète en cas de perte d'autonomie d'un proche. Ils souhaiteraientprincipalement davantage d'aides financières (42%), le développement detechnologies facilitant la vie au quotidien (40%) et des dispositifs leurpermettant de concilier vie professionnelle, personnelle et travail d'aidant(40%).Les maladies perçuescomme étant les plus difficiles à gérer pour l'entourage familial sontprincipalement les maladies neuro-dégénératives type Alzheimer/Parkinson (85%)et les séquelles d'un AVC (63%).