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Dépendance : un Français sur deux s'est déjà occupé d'un proche

Avec le vieillissement de la population, les Français, particulièrement ceux âgés de 50 à 65 ans, sont de plus en plus nombreux à devoir s'occuper de proches en perte d'autonomie. Selon une étude publiée lundi, 90% des Français sont en attente d'une aide concrète pour faire face à cette situation.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Du soutien, des réponses
à des questions d'ordre pratique ou financière, les Français qui aident un
proche en auraient très souvent besoin. Or ils sont plus souvent confrontés à la solitude
et parfois à l'épuisement de devoir accompagner des parents dans la grande
dépendance
sans y avoir été préparés.

La moitié des Français (49%) déclarent s'être déjà occupés d'un proche en perte d'autonomie, selon une étude Opinionway pour l'Observatoire de la santé Le Figaro -Weber Shandwick. Et logiquement, ce sont les
Français les plus âgés qui sont davantage concernés: 56% des 50-64 ans et
jusqu'à 71% des 65 ans et plus. Mais en raison de l'allongement de l'espérance
de vie, les jeunes sont aussi mobilisés (40% des 18-24 ans), révèle ce sondage.

Pouvoir concilier vie
professionnelle et aide

Quand on demande à
l'ensemble des Français interrogés quel type de soutien leur serait le plus
utile en tant qu'aidant familial, ils citent à égalité le conseil auprès d'un
réseau d'entraide, une association ou une structure publique (49%) et une formation
d'une vingtaine d'heures (48%). Seuls 10% déclarent pouvoir se passer d'aide.

Autre enseignement du
sondage : une très grande majorité des Français (90%) est en attente d'une aide
concrète en cas de perte d'autonomie d'un proche. Ils souhaiteraient
principalement davantage d'aides financières (42%), le développement de
technologies facilitant la vie au quotidien (40%) et des dispositifs leur
permettant de concilier vie professionnelle, personnelle et travail d'aidant
(40%).

Les maladies perçues
comme étant les plus difficiles à gérer pour l'entourage familial sont
principalement les maladies neuro-dégénératives type Alzheimer/Parkinson (85%)
et les séquelles d'un AVC (63%).

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