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Chikungunya: un 2ème cas dans le Var, les précautions à prendre

La préfecture du Var a annoncé ce dimanche la détection d'un nouveau cas autochtone de chikungunya sur une fillette qui habite Fréjus. Le premier cas avait été découvert vendredi. Ces deux cas n'inspirent pas d'inquiétude. Mais les autorités appellent les professionnels de la santé à la vigilance. Des gestes simples peuvent permettre de lutter contre le virus.
Article rédigé par franceinfo
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La mobilisation des services sanitaires semble avoir porté ses fruits dans le Var : le signalement hier d'une fillette présentant des symptômes inquiétants a donné lieu à un prélèvement sanguin, qui a confirmé une contamination par le virus. La fillette atteinte a des activités communes avec le premier cas autochtone (autochtone car ils touchent des patients n'ayant pas voyagé dans une région du monde où la maladie est présente)
détecté vendredi. Toutes deux sont actuellement à leur domicile.

Les autorités sanitaires semblent également en savoir un peu plus sur l'origine de cette contamination de personnes en France métropolitaine : le cas d'une fillette de sept ans présentant elle-aussi des symptômes à son retour d'Asie en août a été identifié.

Quelles précautions prendre contre le chikungunya?

Il n'est certes pas mortel, mais il peut entraîner de longues semaines de convalescence chez les patients atteints : le virus du Chikungunya est transmis par le "moustique tigre."

Il n'existe aucun traitement préventif ou vaccin. C'est pourquoi Jean-Jacques Coiplet, directeur de la santé publique et environnementale à l'agence régionale de santé, encourage les citoyens à la "vigilance."

  • Le virus ne se transmet pas d'homme à homme, mais via les piqûres du moustique tigre. Cet insecte privilégie l'eau stagnante pour pondre ses oeufs : attention donc, à ne pas laisser d'eau dans des coupelles de pots de fleurs, sur des bâches ou encore dans des gouttières.

  • Pour éviter d'être piqué, les mêmes précautions que contre n'importe quelles piqûres s'appliquent : porter des vêtements couvrants, utiliser des crèmes répulsives ou encore installer des moustiquaires. Des gestes qualifiés de "citoyens et efficaces" par Jean-Jacques Coiplet.

  • Enfin, les médecins libéraux, pédiatres et techniciens de laboratoires sont encouragés à surveiller et signaler l'apparition de symptômes inquiétants chez leurs patients, comme des courbatures articulaires, une forte fièvre ou des maux de tête.

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