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Curiosity sur Mars : avant l'exploration, les vérifications

Si le robot a réussi ce matin son atterrissage sur la planète rouge, la tâche qui l'attend maintenant est Impressionnante.Alimenté par un générateur nucléaire et doté de 17 caméras monté sur un mât à deux mètres du sol, il est chargé de découvrir si l'environnement martien a pu être propice au développement de la vie...
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

  "Curiosity va étudier les roches "
qui l'entourent. "Il pourra les évaluer de loin, avec son laser, il
pourra aussi prendre des roches et étudier leur composition, et nous avons une
foreuse qui pourra creuser dans la roche et l'apporter dans le laboratoire de
bord
" du robot.   

"C'est
vraiment un pas de géant dans l'éventail de possibilités qu'on a pu avoir à ce
jour sur Mars. C'est énorme"
, a expliqué le  Dr Randii Wessen, un des ingénieurs de la
mission.

 

Mais avant de jouer les
explorateurs,  Curiosity  va devoir déployer ses instruments et les
vérifier. Cette inspection générale va se faire en partie depuis la France puisque
deux des outils embarqués sont français. Il s'agit notamment de la caméra  ChemCam mise au point à l'Institut de
recherche en astrophysique et
planétologie
de Toulouse. Un processus qui prendra
plusieurs jours, voire semaines.

 "Très vite on va
allumer les instruments, on va vérifier toutes les boucles
" explique
ainsi Marc Pircher, le directeur du Centre spatial de Toulouse qui estime qu'il
faudra une dizaine de jours pour recevoir les premières informations. Tout cela
sera analysé en alternance entre les Etats-Unis et l'Europe :

"La  liaison avec Mars c'est long. Nous n'avons que
deux heures d'exploitation  et la journée
martienne n'est pas exactement les 24h...donc on va se retrouver avec des gens
qui vont travailler tout le temps..."  Q
uand les Français se
reposeront ce sera donc le tour des Américains. Et après c'est "un
travail de deux ans terrestres, un an martien
".

 Plus tard, les
chercheurs espèrent qu'il y aura des "retours d'échantillons : l 'idée est d'y aller et de pouvoir
revenir. En automatique. Avant de le faire avec des personnes...
"

Car pour un vol habité,
selon Francis Rocard, le responsable des
programmes d'exploration du système solaire au Centre
national d'études spatiales
"ce sera plutôt à l'horizon 2040-2050 ".

 

 

 

 

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