100.000 vaccinations contre la grippe, 91 cas d'effets indésirables
Ils avaient tous reçu une injection du vaccin Pandemrix de GlaxoSmithKline, le seul actuellement disponible en France.
Les quatre cas d'effets “graves” concernent deux affections neurologiques dont le cas "probable" de syndrome de Guillain-Barré cité jeudi par le ministère de la Santé. Il y a aussi une réaction allergique et une affection respiratoire.
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“ Un homme de 34 ans, qui avait déjà souffert il y a 12 ans de "troubles
neurologiques à type de paresthésie”" avec engourdissement des membres
inférieurs, a présenté des signes cliniques comparables trois jours après
l'injection du vaccin. Des examens sont en cours pour établir la cause, le
patient est toujours hospitalisé et son état “s'améliore”. -
La femme de 37 ans soupçonnée d'être atteinte du syndrome de Guillain-Barré a pu regagner son domicile. L'Afssaps rappelle que le risque de Guillain-Barré “augmente lorsqu'on est
atteint de la grippe.” -
Le troisième cas est “une réaction allergique à type d'oedème de Quincke”
survenue juste après la vaccination chez une femme de 26 ans “sans aucun
antécédent personnel ou familial d'allergie”, dont l'état “s'améliore sans
aucune séquelle sous traitement adapté”. -
Enfin une femme de 30 ans, “avec des antécédents médicaux d'allergie aux
poils de chat” a présenté un tableau clinique associant spasme des bronches,
essoufflement, fièvre et urticaire le soir de la vaccination. “Son état
s'améliore sous traitement adapté”, précise l'Afssaps.
Les cinq autres cas “jugés médicalement significatifs” n'ont nécessité
qu'une “simple surveillance”Les 82 autres signalements d'effets indésirables “non graves” sont des réactions au
site d'injection (douleur, induration, oedème), des réactions allergiques
(érythèmes, urticaire), des réactions plus générales (fièvre, maux de tête,
fatigue ou syndrome grippal).Les effets indésirables peuvent être déclarés par des professionnels de
santé ou par des patients sur des formulaires de déclaration disponibles sur le
site de l'Agence. Ils seront évalués médicalement avant
d'être validés.Et ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner?
C'est le cas du maire d'Hérimoncourt, dans le Doubs. Alain Aubert a demandé à sa famille de porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui s'il venait à succomber au virus H1N1.
Il souffre d'immuno-déficience et doit éviter les lieux publics où il pourrait être contaminé. Il ne peut donc pas se faire vacciner puisqu'il ne peut pas se rendre dans un centre de vaccination.
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