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Un futur sérum de survie pour les soldats blessés au combat ?

Des chercheurs australiens affirment avoir mis au point ce sérum destiné aux soldats blessés grièvement. Il est composé d'adénocaïne, un mélange de lidocaïne, d'adénosine et de magnésium.

 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des soldats du 8e régiment d'infanterie de marine (8e RPIMA) lors d'un exercice de combats et d'évacuation de blessés, le 20 mai 2008. (ERIC CABANIS / AFP)

Il pourrait s'agir de la première avancée d'importance dans ce domaine depuis la guerre du Vietnam. Une équipe de chercheurs australiens affirme, mercredi 26 novembre, avoir mis au point un traitement susceptible d'améliorer les chances de survie des soldats grièvement blessés sur le champ de bataille. D'après l'équipe de l'université James Cook de Townsville, dans l'Etat du Queensland, ce traitement pourrait potentiellement réduire le nombre de morts au combat.

Sur le champ de bataille, comme en Irak et en Afghanistan, selon les statistiques des chercheurs, "la plupart [des soldats] – 87% en fait – meurent avant qu'ils aient pu rejoindre un centre de soins. Ce qui correspond probablement aux premières 30 minutes, explique à ABC Geoffrey Dobson, qui a mis au point le traitement avec son associée Hayley Letson. Environ 25% des victimes pourraient potentiellement survivre."

La drogue permet d'augmenter la tension artérielle

Le traitement, qui utilise une drogue appelée adénocaïne (un mélange de lidocaïne, d'adénosine et de magnésium), augmente les chances de survie des victimes dans les premières minutes après leur blessure. En effet, la prise d'adénocaïne augmente la tension artérielle, ce qui permet de supporter le choc plus longtemps. Mais cette tension ne doit être ni trop basse ni trop haute pour éviter les risques de pertes de sang supplémentaire, a expliqué le chercheur.

L'intérêt réside dans l'infime quantité de sérum nécessaire : une seule dose administrée dans les premiers instants, et une seconde pour stabiliser le blessé avant son évacuation. Le traitement doit encore subir les essais cliniques de l'armée américaine. Il n'a été testé que sur des rats et des porcs.

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