Si vous avez raté les infos santé de la semaine...
Les internes en médecine dénoncent le sexisme
47 % des étudiants en médecine se déclarent victimes de sexisme au quotidien et 8,6 % décrivent des faits de harcèlement. Voilà les résultats d'un questionnaire en ligne sur le sexisme à l'hôpital auquel 3 000 personnes ont répondu. D'après cette enquête, ce sexisme est présent à l’université, à l’hôpital et plus particulièrement au bloc opératoire pour un quart des cas dénoncés.
A lire : "Les internes en médecine victimes d'un sexisme quotidien"
Merck condamné à fournir l'ancienne formule du Levothyrox en Haute-Garonne
Le tribunal de grande instance de Toulouse a condamné le laboratoire pharmaceutique Merck à fournir "sans délai, le produit ancienne formule" du Levothyrox à des patients de Haute-Garonne qui l'avaient réclamé. La justice inflige par ailleurs à Merck une astreinte de 10 000 euros par jour par infraction constatée.
A lire : "Levothyrox : le laboratoire condamné à fournir l'ancienne formule en Haute-Garonne"
L'Académie de Médecine dénonce "une dérive pathétique" de la part du Pr Luc Montagnier
Cette semaine, l'Académie de Médecine s'est élevée contre un de ses membres, Luc Montagnier. Ce dernier fait partie de l'Académie de Médecine depuis 1989. Il est connu pour avoir co-découvert le virus du VIH et a reçu le prix Nobel de médecine en 2008. Mais depuis, il a multiplié les déclarations controversées, en particulier sur les vaccins. Aujourd'hui, l'Académie désapprouve son attitude, qu'elle juge irrationnelle. Le Pr Marc Gentilini a réagi sur le plateau du Magazine de la santé.
A lire : "Luc Montagnier, "une dérive pathétique" selon l'Académie de Médecine"
La bronchite chronique du fumeur, une maladie qui se féminise
45 % des malades souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont des femmes. Jusqu'à présent, cette maladie était pourtant associée à un mode de vie masculin, les hommes étant censés fumer davantage que les femmes. Actuellement, ces dernières sont souvent diagnostiquées trop tard. Un comble, quand on sait que leurs poumons sont plus vulnérables et qu’elles risquent de développer la maladie plus tôt.
A lire : "La BPCO, une maladie qui se féminise"
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