Greffes : le don d'organes, un geste pour sauver des vies
Le mardi 22 juin est la journée nationale du don d'organes et de tissus. Ce geste peut sauver des vies, comme ça a été le cas pour Caroline Godot, 30 ans.
C'est une relation mère-fille à nul autre pareil, au-delà de l'amour déjà si puissant qui les unit. "Le lien qui nous unit, c'est le foie qu'on partage. Ma maman m'a donné la vie une fois, et elle m'a redonné la vie par le don de la moitié de son foie pour me faire survivre", confie Caroline Godot, habitante de Flavignac (Haute-Vienne) greffée.
"J'ai droit à une deuxième chance"
Au printemps de l'année 2000, Caroline Godot n'a pas encore 10 ans quand elle tombe brutalement gravement malade. Son foie est si abîmé qu'il faut rapidement envisager une greffe. Le temps presse. Alors, le médecin propose à ses parents le don de leur vivant. "On était compatibles, le papa et moi (...). Je voulais faire un maximum pour Caroline, donc ce n'est pas un acte héroïque du tout. Je pense que l'héroïne, c'est Caroline", explique Pierrette Jacquet, mère de Caroline Godot.
"Depuis que j’ai 9 ans et demi, j’ai droit à une deuxième chance. C'est une vie d’autant plus forte et d’autant plus précieuse et consommée de ma part (...). C’est un cadeau de pouvoir vivre", glisse la jeune femme de 30 ans, très émue. Elle souhaite désormais faire évoluer la législation sur le don d'organes. Par défaut, chaque individu est un donneur présumé, mais dans les faits, ce sont les familles des défunts qui décident.
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