Attentats de Paris : 51 victimes encore hospitalisées
Parmi ces cinquante et une personnes, trois sont encore en réanimation et vingt-cinq sont suivies dans des services de soins de suite et de réadaptation (SSR), a détaillé la ministre lors d'un discours au Congrès de la société de réanimation de langue française à Paris.
La ministre a également annoncé qu'elle recevrait le 20 janvier 2016 les conclusions du rapport consacré au retour d'expérience sur l'intervention du système de santé lors des attentats. Le travail, confié au directeur général de la Santé, a associé le SAMU de Paris, la brigade de sapeurs-pompiers, le service de santé des armées, les services du ministère de la santé et les opérateurs qui y sont rattachés, dont l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), a-t-elle précisé.
Sans attendre, la ministre a déclaré qu'elle souhaitait travailler sur l'efficacité de la prise en charge depuis le site de l'attentat jusqu'à l'établissement de santé. Elle a évoqué une "identification plus rapide des victimes, du lieu de leur prise en charge et des coordonnées de leur famille". Concernant les cellules d'urgence médicopsychologiques (CUMP), ce dispositif doit être "mieux adapté" à la gestion d'évènements de l'ampleur du 13 novembre, a-t-elle dit.
La ministre veut en outre que le système de prise en charge sanitaire d'urgence soit renforcé sur l'ensemble du territoire national. Elle a demandé aux Agences régionales de santé (ARS) que leurs établissements "soient capables de mettre en place une prise en charge des victimes aussi exemplaire qu'en Ile-de-France". "Nous devons réfléchir à la spécificité de la prise en charge d'enfants", a-t-elle ajouté.
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