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Vidéo Christine et Nicolas, séropositifs, discutent du VIH

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Nicolas et Christine sont tous deux séropositifs. Ils ont chacun découvert leur contamination à des époques différentes. Ensemble, ils discutent sur Brut. de leur quotidien, de leur stigmatisation, du dépistage et des traitements.
VIDEO. Christine et Nicolas, séropositifs, discutent du VIH Nicolas et Christine sont tous deux séropositifs. Ils ont chacun découvert leur contamination à des époques différentes. Ensemble, ils discutent sur Brut. de leur quotidien, de leur stigmatisation, du dépistage et des traitements. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Nicolas et Christine sont tous deux séropositifs. Ils ont chacun découvert leur contamination à des époques différentes. Ensemble, ils discutent sur Brut. de leur quotidien, de leur stigmatisation, du dépistage et des traitements.

Moi, quand je l’ai annoncé, j'ai eu des lettres de menaces de mort, des insultes, j’ai arrêté de sortir en boîte, parce que dès que je sortais, on me criait dessus en me disant ‘sale sidaïque, va crever’.” Nicolas, président de l’association supersero, est atteint du VIH. Quand il a annoncé, il y a quelques années, avoir découvert sa séropositivité, il a subi une vague de haine. “C’est fou, parce que toi, c’était il y a quelques années, donc finalement tu te dis ‘est-ce que le monde a évolué ?’ Quand tu annonces que tu es séropositif ou séropositive, c’est compliqué.” Christine Aubère est aussi séropositive. Ancienne joueuse de football, sa carrière s’est arrêtée quand elle apprend sa contamination, dans sa jeunesse. 

“Être séropositif, c’est de suite associé à la mort”

À cette époque, c’est vrai qu’on ne connaissait pas trop la maladie. Les modes de contamination. J’avais tellement peur de contaminer l’autre que pendant des années, mais des années, je suis restée sans sexualité. Parce que j’avais trop peur”, ajoute Christine Aubère. “Quand j’ai commencé à ravoir une sexualité, il y avait tout le comportement des gens qui prenait le dessus. Parce que moi, j’en parlais, je disais ‘je suis séropositif’”, répond Nicolas. “C’était très compliqué. Soit c’étaient des gens qui me disaient qu’ils n'avaient aucun problème, puis, en fait, ils se retiraient toutes les deux minutes pour voir si la capote n’avait pas craqué, soit, pendant l’acte, le mec s'arrêtait et me parlait de son oncle mort du sida.

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