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Vidéo Dans "Mon nom est clitoris", elles se confient sur leurs premières expériences sexuelles

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Elles sont 12 jeunes femmes, et dans le documentaire "Mon nom est clitoris", elles ont accepté de raconter leurs premières expériences sexuelles… et la découverte de leur clitoris.
VIDEO. Dans "Mon nom est clitoris", elles se confient sur leurs premières expériences sexuelles Elles sont 12 jeunes femmes, et dans le documentaire "Mon nom est clitoris", elles ont accepté de raconter leurs premières expériences sexuelles… et la découverte de leur clitoris. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Elles sont 12 jeunes femmes, et dans le documentaire "Mon nom est clitoris", elles ont accepté de raconter leurs premières expériences sexuelles… et la découverte de leur clitoris.

Dans le documentaire "Mon nom est clitoris", douze femmes se confient sur leur sexualité et leurs premières expériences sexuelles. "On essayait de mesurer le décalage entre le moment où les filles découvraient leur clitoris en pratique, c'est-à-dire par exemple la masturbation ou le plaisir, et le moment où elles le découvraient en théorie, c'est-à-dire le nom, le mot, "clitoris" et un peu une explication sur comment l'organe fonctionne. Il y a des décalages de plusieurs années parfois", explique la co-réalisatrice Daphné Leblond. Le film aborde de nombreux thèmes comme la virginité, le consentement, l'homosexualité et la masturbation.

À l'école, on nous parle jamais, jamais, jamais de plaisir.

Lisa Billuart Monet

à Brut.

Fortes de leurs rencontres et des témoignages qu'on leur a confiés, les deux réalisatrices Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet constatent qu'il y a un véritable construit social et genré autour de la sexualité. Il y a, selon elles, plusieurs injonctions comme la masturbation souvent perçue comme un interdit ou la pénétration vaginale, elle, comme une obligation. "Et cette espèce d'injonction aussi à ne pas trop se poser de questions, ne pas trop creuser le sujet, et rester, en fait, dans une posture qui est plutôt passive", poursuit Daphné Leblond. Outre cela, Lisa Billuart Monet estime qu'il y a un réel manque d'informations. "Notre éducation sexuelle, elle est encore très, très lacunaire, même si c'est en train de changer", regrette-t-elle avant de conclure : "À l'école, on nous parle jamais, jamais, jamais de plaisir."

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