Quelle est la forme de votre pénis ?
Depuis 20 ans, Darren Breen conseille les hommes ayant des problèmes d’érection. Il est le directeur général d’IMEDicare, une société britannique proposant des accessoires pour ces hommes. Dans un entretien au MailOnline, il décrit les principales formes de pénis qu’il a été amené à voir. Le crayon, le poivron ou même le marteau : si les comparaisons font sourire, certaines pourraient cependant être dues à des maladies.
Certains classiques …
Parmi les 7 formes présentées, certaines ne sont guère étonnantes. Nous retrouvons par exemple le stylo, avec ”un périmètre uniforme, long et mince, et un gland étroit”. La longueur de ce type de pénis varie énormément, même s’il reste long et plus fin que la moyenne.
La banane était également prévisible. Le britannique utilise ce fruit pour représenter les pénis présentant une courbure, qui peut être naturelle ou causée par une blessure. ”Il peut s’agir d’une courbure congénitale – la personne nait avec - , ou acquise : c’est alors un cas de maladie de Lapeyronie“. D’après ses chiffres, 7% des hommes connaissent un épisode de Lapeyronie à un moment de leur vie. Le plus souvent, ceux-ci surviennent suite à des microtraumatismes répétés sur le pénis, notamment lors de rapports sexuels. ”Cela est dû à un excès de tissu cicatriciel après une blessure pouvant entraîner une déformation”. La chirurgie peut alors s’avérer nécessaire.
La saucisse, sans surprises, se réfère à une épaisseur et une longueur moyenne, avec une circonférence uniforme : c’est, pour Darren Breen, la forme la plus répandue. Le concombre est similaire à la saucisse – en plus large et plus long.
D’autres plus surprenants
Bien qu’inattendu, le cornet de glace est aisé à imaginer : le pénis se rétrécit linéairement jusqu’au bout, formant une pointe. Cette forme de pénis serait souvent liée à un phimosis : il s’agit d’un rétrécissement de l’orifice préputial, qui empêche la rétraction du prépuce derrière le gland. A la naissance, 96% des nouveau-nés ont un phimosis : le prépuce est long, épais et peu souple. Alors qu’il disparaît progressivement pendant la première année, il persiste chez 1% des adolescents.
Le poivron fait lui aussi partie de la liste. Il s’agit de pénis ”étonnamment courts mais exceptionnellement épais”. Enfin, la dernière comparaison utilisée par Darren Breen est la plus difficile à imaginer : le marteau. Il se rapporte aux pénis plus étroits à la base, et plus larges au bout. Si ces morphologies ne font pas l’objet d’études scientifiques ou statistiques, consulter est cependant important lorsque le pénis a une forme inhabituelle, par exemple une courbure.
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