Jours fériés : et s’il y avait une deuxième Pentecôte ?
Et si un nouveau jour férié devenait une journée de solidarité ? La question fait débat en ce lundi de Pâques 2019.
Travailler un jour de plus sans être payé pour financer les Ehpad et les allocations pour les personnes âgées et handicapées : la mesure est évoquée par de nombreux ministres. Toutefois, les salariés sont partagés. "Je crois que tout le monde doit faire des efforts", estime un homme. "Je ne pense pas qu'on ait envie de travailler plus, je pense qu'on n'est pas assez payé pour ce qu'on fait donc on ne va pas en plus travailler sans être payé", remarque pour sa part une femme.
3,19 milliards d'euros en 2018
Supprimer un jour férié à l'image du lundi de Pentecôte, l'idée ne plaît pas à un restaurateur de Palavas-les-Flots (Hérault) rencontré par France 2. Et pour cause, lors des jours fériés, comme le lundi de Pâques par exemple, le restaurant affiche généralement complet. "Ça représente entre 20 et 30% de chiffre d'affaires en plus par rapport à un simple jour normal", affirme Gautier Zahonero, pour qui un jour férié est une sorte de "deuxième dimanche". Mais que rapporte une journée de solidarité à l'État ? 3,19 milliards d'euros en 2018. Une somme non négligeable. Créer une nouvelle journée de solidarité pourrait donc être un bon moyen de financer la dépendance pour l'économiste Stéphane Carcillo.
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