Grand âge : quand l’Ehpad s'installe à la maison
« Il a besoin de me savoir là, et moi j’ai besoin de l’entendre lui.» « On est toujours ensemble ! » Etre séparés ? Impossible pour Elise et Maurice, âgés tous les deux de 82 ans. Malgré la maladie de Parkinson, Maurice vit toujours chez lui. C’est l’un des premiers bénéficiaires du programme Diapason, une organisation expérimentale financée par l’Agence Régionale de Santé et le département des Hauts-de-Seine. Une équipe s’occupe de coordonner la prise en charge des patients à domicile.
Doris Rios, référente Parcours à Diapason 92 de la Fondation Aulagnier, explique : « On a des personnes qui sont tout juste en perte d’autonomie et d’autres qui sont vraiment très dépendantes voire en fin de vie. Ça va de l’aide à domicile jusqu’au médecin de soins palliatifs, en passant par les infirmières, les aides-soignants, les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, les orthophonistes , les équipes spécialisées Alzheimer… ».
L’auxiliaire de vie vient 3 fois par jour pour aider. Il a retrouvé le moral et sa santé s’est même améliorée. Pour Elise, le bilan est aussi positif. « C’est bien qu’il y ait des gens qui viennent, qui peuvent l’aider pour faire sa journée. C’est même rassurant pour moi, de savoir qu’il y a des gens qui viennent pour l’aider. »
En plus, pour la famille, le dispositif est plus économique qu’un Ehpad classique : 1000 euros en moins par mois. Cette baisse est rendue possible par les subventions du département qui finance une partie de la présence auprès de Maurice.
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