Santé : le renouveau des cures thermales
Après une crise dans les années 2000, la fréquentation repart à la hausse depuis quelques années. Toutes les villes thermales en profitent, en particulier en septembre, à l'image de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).
Les curistes sont tranquilles et sereins. Ils profitent d'un moment de calme, mais après les soins, car en septembre les thermes de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) font le plein. Chaque jour, 1 000 curistes passent de cabines en piscines pour soigner rhumatismes, affections respiratoires ou troubles de l'anxiété. La saison thermale débute au printemps, mais c'est en fin d'été que les curistes, pour la plupart jeunes retraités, profitent des bienfaits d'une eau riche en sulfates, calcium et magnésium.
8 000 curistes cette saison
"On s'occupe des petits-enfants pendant l'été donc on attend cette période pour venir", explique un curiste. "C'est mieux pour l'hiver, on est tranquille, on a moins de douleurs", ajoute une autre curiste. Pour faire face à cet afflux, les thermes jouent la souplesse : ouverture dès 6h30 du matin jusqu'à 19h, embauche de saisonniers et des semaines plus chargées pour les salariés permanents. Le thermalisme retrouve des couleurs. Bagnères va franchir le cap des 8 000 curistes cette saison.
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