Santé : contraintes de fermer leurs portes, des pharmacies sonnent l’alerte

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Santé : contraintes de fermer leurs portes, des pharmacies sonnent l’alerte
Santé : contraintes de fermer leurs portes, des pharmacies sonnent l’alerte Santé : contraintes de fermer leurs portes, des pharmacies sonnent l’alerte (FRANCEINFO)
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Les pharmaciens sont en colère. Certaines officines ferment leurs portes et un appel à la grève des gardes a été lancé le week-end des 18 et 19 mai. Ils réclament une réévaluation financière et alertent sur pénuries des médicaments.

À Puycasquier, un petit village du Gers, la pharmacie est bien plus qu’un commerce. Depuis 25 ans aux commandes, Frank Debant connaît presque tous ses clients. Son officine est rentable, mais il fermera pour la première fois ses portes durant l’été pour les vacances, et peut-être bientôt définitivement, faute de successeur. "Si je suis contraint de fermer, ça va me briser le cœur pour ma clientèle, pour le village", confie-t-il.  

Les pharmacies des petits villages en danger

La perspective de la fermeture inquiète également les clients. "Si on commence à ne plus avoir de pharmacies dans les petits villages, ça devient une catastrophe", confie l’une d’eux. Les charges de Frank Debant ont augmenté de 15% l’an passé, et son salaire ne dépasse pas 2 500 euros aujourd’hui, pas de quoi encourager la venue d’un remplaçant.  

Dans la Vienne, les 3 000 habitants de Boivre-la-Vallée n’ont plus d’officine depuis plus de deux ans. En conséquence, la boulangerie du village a perdu un quart de son chiffre d’affaires et licencié un salarié. En 2023, 300 pharmacies ont fermé leurs portes en France. 

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