: Vidéo "9 fois sur 10, quand vous sortez et courez, vous vous sentez mieux de l'avoir fait" : Que se passe-t-il dans le cerveau quand on court ?
Réponse avec la recordwoman du monde du marathon Paula Radcliffe.
Vous peinez à enfiler vos baskets et à faire un petit footing ? Et pourtant. La course comporte un panel d'avantages. Tout d'abord, comme l'explique la recordwoman du monde du marathon Paula Radcliffe, courir permet de se sentir à "l'écoute de son corps". "Apprécier les environs et parfois ne penser à rien, juste avoir cet espace pour être libre et ne penser à rien", développe la marathonienne. Aussi, Paula Radcliffe souligne les bienfaits de la course sur le cerveau : "J'ai une théorie aussi : alimenter un peu plus le cerveau en oxygène m'aide à résoudre des problèmes, mettre les choses en perpectives." Aussi, la course lui permet de se sentir davantage relaxée.
"Un sport unique"
Paula Radcliffe va même plus loin. Pour elle, la course est un sport unique. "Le fait de pouvoir personnaliser sa séance de course à pied à sa guise c'est ce qui rend ce sport si spécial", estime-t-elle. Le footing peut-être un temps pour soi, un temps de sociabilité en courant avec des amis, un temps de planification ou encore de réflexion. Pour la sportive, la course peut aussi être une façon de développer la confiance en soi et la conscience de soi.
En revanche, Paula Radcliffe ne le nie pas : ce n'est pas toujours un plaisir de sortir courir, surtout lorsqu'il s’agit de sa deuxième course de la journée. "Mais 9 fois sur 10, quand vous sortez et courez, vous vous sentez mieux pour l'avoir fait, avoir accompli quelque chose", rassure-t-elle avant de conclure : "Et si ce n'est pas le cas, ma règle c'est qu'au bout de 10 minutes, si je n'apprécie toujours pas la course, je fais demi tour et rentre. Parce que c'est le corps qui signale qu'il est temps de se reposer."
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