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Dépression post-partum : le gouvernement promet un repérage systématique dès 2022

Selon le secrétaire d'Etat Adrien Taquet, "100 000 femmes par an souffriraient de la dépression du post-partum", sans que ces cas soient bien identifiés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une femme tient la main de son fils dans une maternité de Dortmund (Allemagne), le 5 août 2015. (MARCEL KUSCH / DPA / AFP)

Comment mieux accompagner les jeunes mères ? Un "entretien systématique autour de la cinquième semaine après l'accouchement" sera instauré début 2022 pour repérer les dépressions post-partum, a annoncé le secrétaire d'État à l'Enfance, Adrien Taquet, mardi 28 septembre, lors des Assises de la santé mentale à Paris. "Pour les femmes à risque, il sera suivi d'un second entretien autour de la douzième semaine", a-t-il déclaré.

Ces entretiens seront effectué par des médecins traitants ou des sages-femmes qui auront été sensibilisés au repérage des dépressions post-partum, selon le secrétariat d'État. Si des signes de dépression sont détectés, le parent pourra être orienté vers un psychiatre ou un psychologue.

Plus d'une femme sur dix touchée ?

"100 000 femmes par an souffriraient de la dépression du post-partum - 15%, je crois que c'est le chiffre couramment admis, a souligné Adrien Taquet. Dans un sondage récent, 30% des mères et 18% des pères disent avoir connu un épisode dépressif." Mais seulement 5% des mères disent avoir été diagnostiquées par un spécialiste et 78% des parents n'avaient jamais entendu parler de la dépression post-partum lors des rendez-vous médicaux, selon ce sondage réalisé en août 2021 par OpinionWay pour l'entreprise de télémédecine Qare.

Un appel à projets a été lancé avec 10 millions d'euros pour "conforter l'offre en psychiatrie périnatale" en "ouvrant 5 à 10 nouvelles unités de soins conjoints parents-bébé et en créant 15 à 20 nouvelles équipes mobiles", a ajouté Adrien Taquet.

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