Comment mieux accompagner les jeunes mères ? Un "entretien systématique autour de la cinquième semaine après l'accouchement" sera instauré début 2022 pour repérer les dépressions post-partum, a annoncé le secrétaire d'État à l'Enfance, Adrien Taquet, mardi 28 septembre, lors des Assises de la santé mentale à Paris. "Pour les femmes à risque, il sera suivi d'un second entretien autour de la douzième semaine", a-t-il déclaré.Ces entretiens seront effectué par des médecins traitants ou des sages-femmes qui auront été sensibilisés au repérage des dépressions post-partum, selon le secrétariat d'État. Si des signes de dépression sont détectés, le parent pourra être orienté vers un psychiatre ou un psychologue.Plus d'une femme sur dix touchée ?"100 000 femmes par an souffriraient de la dépression du post-partum - 15%, je crois que c'est le chiffre couramment admis, a souligné Adrien Taquet. Dans un sondage récent, 30% des mères et 18% des pères disent avoir connu un épisode dépressif." Mais seulement 5% des mères disent avoir été diagnostiquées par un spécialiste et 78% des parents n'avaient jamais entendu parler de la dépression post-partum lors des rendez-vous médicaux, selon ce sondage réalisé en août 2021 par OpinionWay pour l'entreprise de télémédecine Qare.Un appel à projets a été lancé avec 10 millions d'euros pour "conforter l'offre en psychiatrie périnatale" en "ouvrant 5 à 10 nouvelles unités de soins conjoints parents-bébé et en créant 15 à 20 nouvelles équipes mobiles", a ajouté Adrien Taquet.