Santé : quelles conditions de travail pour les sages-femmes ?
Les sages-femmes étaient une nouvelle fois appelées à la grève, mercredi 5 mai, pour demander une rémunération à la hauteur de leurs compétences et plus de reconnaissance. France 3 a rencontré une sage-femme qui travaille en libéral dans son cabinet et à mi-temps dans un hôpital.
Pantéa Mask Ferry est sage-femme depuis vingt ans. Dans son cabinet, elle reçoit des patientes en consultation pré-natale ou en séance de préparation à l’accouchement. "Je suis heureuse d’être sage-femme, malgré les conditions difficiles, même si je ne suis pas rémunérée à ma juste valeur, mes patientes me le rendent bien", raconte la soignante, qui exerce dans les Hauts-de-Seine. Elle reçoit environ 13 patientes par jour, avec une consultation à 25 euros.
Sous-effectif chronique, manque de reconnaissance financière
Pantéa Mask Ferry travaille aussi à mi-temps dans un hôpital privé de région parisienne, et déplore des conditions de travail fortement dégradées. "Les effectifs sont réduits au minimum et dès qu’il y a un débordement, on est surchargé", dénonce la sage-femme. Sous-effectif chronique, manque de reconnaissance financière, sont autant de raisons qui l’ont poussé à manifester, mercredi 5 mai, avec ses camarades.
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