Pantéa Mask Ferry est sage-femme depuis vingt ans. Dans son cabinet, elle reçoit des patientes en consultation pré-natale ou en séance de préparation à l’accouchement. "Je suis heureuse d’être sage-femme, malgré les conditions difficiles, même si je ne suis pas rémunérée à ma juste valeur, mes patientes me le rendent bien", raconte la soignante, qui exerce dans les Hauts-de-Seine. Elle reçoit environ 13 patientes par jour, avec une consultation à 25 euros.Sous-effectif chronique, manque de reconnaissance financièrePantéa Mask Ferry travaille aussi à mi-temps dans un hôpital privé de région parisienne, et déplore des conditions de travail fortement dégradées. "Les effectifs sont réduits au minimum et dès qu’il y a un débordement, on est surchargé", dénonce la sage-femme. Sous-effectif chronique, manque de reconnaissance financière, sont autant de raisons qui l’ont poussé à manifester, mercredi 5 mai, avec ses camarades.