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Vidéo Allongement du délai légal pour l'IVG : ce que ça pourrait changer

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En France, le délai légal de recours à l'IVG est de 12 semaines de grossesse. Le 9 octobre 2020, l'Assemblée nationale a voté en première lecture l'allongement du délai légal de l'IVG.
VIDEO. Allongement du délai légal pour l'IVG : ce que ça pourrait changer En France, le délai légal de recours à l'IVG est de 12 semaines de grossesse. Le 9 octobre 2020, l'Assemblée nationale a voté en première lecture l'allongement du délai légal de l'IVG. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En France, le délai légal de recours à l'IVG est de 12 semaines de grossesse. Le 9 octobre 2020, l'Assemblée nationale a voté en première lecture l'allongement du délai légal de l'IVG.

Après 10 heures de débats passionnés, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture l'allongement du délai de l'IVG par 86 voix pour et contre 59. "La loi aborde la question de l'allongement du délai légal donc, on passerait de 12 à 14 semaines, ce qui est une demande qui est réitérée depuis très longtemps par les associations féministes, les plannings et qui existe déjà en Espagne et dans de nombreux pays. En Suède, les délais sont de 18 semaines, aux Pays-Bas c'est de 22 semaines, et au Royaume-Uni c'est de 24 semaines", développe Claire Charlès, présidente de l'association "Les effronté·es".

Des milliers d'avortements à l'étranger

Chaque année, 3000 à 5000 Françaises avortent à l'étranger parce qu'elles se retrouvent hors délais. "Il y a de plus en plus de praticiens qui refusent de pratiquer des IVG et qui ne réorientent pas les femmes derrière alors que normalement la loi les y obligent", ajoute-t-elle. Aussi, elle précise que 130 centres ont fermé ces quinze dernières années. "Donc, forcément, il y a un gros problème pour les femmes pour trouver des endroits où faire pratiquer leur IVG."

En plus de l'allongement de délai, la proposition de loi contient : la suppression de la clause de conscience et du délai de réflexion et la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer des IVG chirurgicales. Cette proposition de loi doit maintenant passer au Sénat.

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