Le remboursement des appareils auditifs, des prothèses dentaires et des lunettes, le principe du reste à charge fait l'unanimité, mais pas son financement. Le gouvernement estime son coût à 1 milliard d'euros d'ici 2023. Les trois quarts seraient pris en charge par l'assurance maladie et un quart par les mutuelles. Mais ces dernières vont-elles augmenter leurs cotisations pour compenser ?Les retraités inquietsLa question inquiète en particulier les retraités. Pour la ministre de la Santé Angès Buzyn, il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, car les complémentaires se sont engagées à absorber le coût de la réforme. "J'entends bien à ce que cet engagement soit tenu", a-t-elle affirmé mardi 23 octobre. Selon la Mutualité française, pour que le "zéro reste à charge" profite à ceux qui ont besoin de lunettes ou de prothèses, une hausse des cotisations est inévitable. Un comité de suivi va être mis en place en décembre prochain pour surveiller les tarifs des complémentaires.