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Auvergne-Rhône-Alpes : la région cherche à lutter contre les déserts médicaux

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Auvergne-Rhône-Alpes : la région cherche à lutter contre les déserts médicaux
Auvergne-Rhône-Alpes : la région cherche à lutter contre les déserts médicaux Auvergne-Rhône-Alpes : la région cherche à lutter contre les déserts médicaux (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - P. Moisson, O. Labalette, R. Gardeux, N. Houver
France Télévisions

Le premier tour des élections régionales, qui se tiendra le 20 juin, approche. Les régions ont notamment le pouvoir de lutter contre le problème des déserts médicaux. 

En Auvergne-Rhône-Alpes, huit millions d'euros ont été dépensés en 2020 pour l'accès aux soins et la lutte contre les déserts médicaux. Céline Virgaud, assistante dentaire, sillonne la campagne auvergnate chaque jour. Dans son camion, se trouve un cabinet qu'elle installe dans des Ehpad isolés avec sa collègue, Martine Dallel, dentiste. La Région a aidé à financer ce projet, lancé il y a deux ans. 100 000 euros ont été investis pour résoudre un problème qui devenait critique.

Des maisons de santé pour éviter les déserts médicaux

"On avait jusqu'à il y a trois-quatre ans un ambulancier. Il est parti à la retraite, non remplacé. Donc pendant au moins deux ans, on a eu une population qui était sans soins", explique Martine Dallel. Mais il y a d'autres pathologies, plus lourdes, qui demandent plus de moyens. C'est le cas pour Denise Dupuy, atteinte d'un cancer, qui habite à Jas (Loire), un village de 200 habitants. "J'aimerais bien que ma cancérologue soit plus disponible, et qu'elle soit un peu plus près, parce que pour aller à Saint-Étienne, c'est quand même loin. Nous, avec un cancer, on a peur, on aimerait être pris tout de suite", déplore-t-elle. 


Les maisons de santé seraient-elles la solution ? La région Auvergne-Rhône-Alpes a dépensé plus de 25 millions d'euros depuis 2016 pour en ouvrir un peu partout, comme à Beauvallon (Rhône). Dans cette maison de santé, des kinésithérapeutes, des cardiologues, une neurochirurgienne, une chirurgienne vasculaire ou encore un chirurgien orthopédiste reçoivent des patients. L'objectif est d'attirer des jeunes médecins dans la région. Malgré cela, plus de la moitié du territoire de la région reste en sous-densité médicale.

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