Mucoviscidose : la greffe pulmonaire au secours des malades
L'association Vaincre la mucoviscidose organise dimanche 25 septembre les "Virades de l'espoir", une journée de sensibilisation et d'appel aux dons. Chaque année en France, une centaine de malades bénéficie d'une greffe pulmonaire. C'est le cas de Geoffery, 27 ans. Véronique Julia l'a rencontré.
Les "Virades de l'espoir" se tiennent dimanche 25 septembre dans près de 350 lieux en France. L'occasion de recueillir des fonds pour faire avancer la recherche sur la mucoviscidose, une maladie génétique rare qui provoque un encombrement des bronches et handicape profondément les personnes atteintes. Tous les trois jours, un enfant naît en France avec cette maladie.
La recherche a permis de mettre au point de nouveaux médicaments mais aussi d'améliorer la greffe de poumons, ultime possibilité pour les cas les plus graves. Chaque année en France, une centaine de malades bénéficie d'une greffe pulmonaire.
C'est le cas de Geoffrey. Agé aujourd'hui de 27 ans, il a été greffé il y a deux ans car sa santé s'était profondément dégradée. C’était en juillet 2014. Geoffrey avait 25 ans à l’époque et ses poumons étaient à bout de force. Son état empirait depuis six mois. Un seul espoir, la greffe.
Je suis passé de 19% de souffle à 95%
On l’inscrit un soir à 17h sur la liste d’attente pour un greffon. On prévient Geoffrey et sa famille que ce sera peut-être long, que la greffe arrivera peut-être trop tard. Finalement on trouve un donneur, quatre heures plus tard. Une chance inouïe pour Geoffroy qui entame ce jour-là une deuxième vie. "Avant je ne courrais pas, aujourd’hui je fais de la course à pied toutes les semaines. Je suis passé de 19% de souffle à 95%. Avant je travaillais en indépendant, aujourd’hui je suis salarié à plein temps, embauché. La greffe, ça a été une renaissance", témoigne le jeune homme.
Aujourd’hui, plus de kiné respiratoire, d'appareillage, d'essoufflement permanent. Seule contrainte, les anti-rejets pour garder le greffon le plus longtemps possible.
La recherche avance, l'espérance de vie recule
Geoffrey participe dimanche 25 septembre aux "Virades de l'espoir", organisées par l’association Vaincre la Mucoviscidose. Les fonds récoltés au fil des années ont permis de bouleverser le diagnostic. Il y a 27 ans, quand Geoffrey est né, ses parents savaient qu’il ne dépasserait pas forcément l’adolescence. Aujourd’hui, un enfant qui nait avec la maladie a une espérance de vie de 50 ans.
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