M&M's, Napolitain... Des nanoparticules non-signalées retrouvées dans des sucreries
A cause de leur taille jusqu'à 50 000 fois plus petites qu'un cheveu, les nanoparticules passent les barrières physiologiques et parviennent à s'inviter dans notre organisme.
Des additifs sont présents sous forme de nanoparticules dans des sucreries, sans que celles-ci ne soient signalées sur les étiquettes, a révélé 60 millions de consommateurs dans son édition de septembre, publiée jeudi 24 août. Le magazine a décelé dans plusieurs produits de consommation la présence d'addifif E171 (aussi appelé dioxyde de titane), composé en grande partie de nanoparticules et utilisé communément dans l'industrie agroalimentaire et cosmétique pour blanchir confiseries, plats préparés et même des dentifrices.
"Une substance étrangère s'immisce au sein même d'une cellule"
Problème : ces particules, 50 000 fois plus petites qu'un cheveu, parviennent facilement à passer les barrières physiologiques et à s'inviter dans notre organisme. "Lorsqu'une substance étrangère s'immisce au sein même d'une cellule, on peut évidemment supposer qu'il peut y avoir des dégâts, en tout cas un dérèglement de certaines de ces cellules", a expliqué à l'AFP Patricia Chairopoulos, co-auteure de l'étude.
Sur 18 produits sucrés testés par 60 millions de consommateurs, du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules a été retrouvé systématiquement. Les concentrations varient cependant : il représente 12% des additifs présents dans les biscuits Napolitain de Lu, 20% dans les M&M's et 100% dans les desserts Monoprix Gourmet.
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