Furosémide : l'Agence du médicament met fin à l'alerte sanitaire
"Nos analyses faites sous contrôle de la police n'ont pas montré de comprimé suspect, c'est rassurant. Fin de l'alerte, poursuite des investigations ", explique Dominique Maraninchi, le président de l'Agence du médicament (ANSM).
Le 7 juin dernier, l'ANSM avait lancé une alerte nationale, après la découverte d'une inversion de pilules dans certains lots ; des cachets de somnifères avaient été retrouvés en lieu et place du diurétique. Plusieurs cas de décès suspects avaient émergé, notamment à Marseille et Toulouse, mais aucun lien n'a pu être prouvé avec la prise du médicament de Teva France. Le parquet de Paris avait décidé d'ouvrir une enquête préliminaire, pour tromperie aggravée et blessures et homicide involontaires notamment, le 12 juin dernier.
Le mystère demeure
Face à l'inquiétude, l'ANSM avait rappelé des milliers de lots de Furosémide, et mené des inspections sur le site de Teva France à Sens, dans l'Yonne, sans qu'aucun dysfonctionnement ne soit noté.
Depuis le 7 juin dernier, l'Agence du médicament a inspecté près de 3.000 boîtes, sans constater la présence de somnifère.
L'ensemble des boites supectes, celles de Furosemide 40mg du laboratoire Teva, a été récupéré. L'alerte sabitaire est donc levée, mais le mystère n'est pas pour autant résolu. Les investigations continuent.
Les patients doivent continuer leur traitement avec du Furosemide d'une autre marque, car l'absence de prise de ce médicament pourrait être, pour eux, dangereuse.
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