Une pétition pour faire évaluer la santé mentale de Donald Trump
Karen Bass, élue démocrate de Californie, a décidé d'employer les grands moyens. Pour elle, le sulfureux candidat à la présidence, Donald Trump, est dangereux, ne sait pas se contrôler et ne semble pas avoir toute sa tête. Elle est à l'origine d'une pétition sur Change.org pour exiger une consultation pour Donald Trump.
Elle a elle-même une idée du mal qui le ronge : il serait atteint d'un trouble de la personnalité narcissique. Selon Karen Bass, les symptômes sont révélateurs : il profite des autres pour arriver à ses fins, se croit unique, réclame d'être admiré ou encore manque d'empathie et adopte souvent un comportement hautain et arrogant… entre autres. La pétition référence neuf symptômes spécifiques.
"Donald Trump est dangereux pour notre pays. Son impulsivité et le manque de contrôle sur ses propres émotions sont préoccupants. Il est de notre devoir patriotique de soulever la question de sa stabilité mentale pour être notre leader et le leader du monde libre", écrit-elle.
L'association américaine de psychiatrie rappelle les fondamentaux de l'éthique
Donald Trump souffre-t-il vraiment d'un trouble de la personnalité narcissique ? Les signataires demandent aux professionnels de santé de se saisir de cette question et exhortent les républicains à pousser leur candidat à se soumettre à une évaluation psychiatrique, pour s'assurer qu'il est mentalement apte à exercer la fonction présidentielle. La pétition a déjà recueilli plus de 30.000 signatures.
Les personnalités narcissiques manifestent une inflation de l'image d'eux-mêmes, teintée de grandeur (en fantaisie ou comportement), un besoin d'admiration et un manque d'empathie.
Alors que la bataille pour la présidentielle fait rage, l'association américaine de psychiatrie rappelle aux professionnels de santé que faire des hypothèses sur l'état mental d'une personne n'est pas anodin.
Elle demande à ses membres de résister à la tentation de donner leur avis sur la santé mentale de Donald Trump. "Le climat électoral unique, cette année, pourrait conduire certains à vouloir psychanalyser les candidats", met en garde la présidente de l'association, Maria Oquendo, dans un texte publié le 3 août sur le site de l'association. "Ce serait non seulement contraire à l'éthique, mais irresponsable".
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