Trois nouveaux cas de dengue à Nîmes
Trois nouveaux cas autochtones de dengue, une maladie virale transmise par le moustique tigre, ont été diagnostiqués dans un quartier du Sud-est de Nîmes, a annoncé mardi la préfecture du Gard. Ils viennent s'ajouter aux deux autres malades qui y avaient déjà été recensés.
Ces trois malades ont été dépistés à la suite d'une enquête de terrain des autorités sanitaires, réalisée fin août après la découverte de deux premiers cas dans une même famille. Ils sont aujourd'hui "guéris et en bonne santé", a précisé à l'AFP une porte-parole de l'Agence régionale de santé (ARS) Languedoc-Roussillon.
La dengue est une maladie généralement bénigne qui entraîne des complications dans environ 1% des cas, avec des formes sévères et hémorragiques. On parle de "cas autochtone" lorsqu'une personne a contracté la maladie sans avoir, dans les quinze jours précédents, voyagé dans une zone où circule le virus.
En France, elle se transmet à l'homme uniquement par une piqûre de moustique tigre (Aedes albopictus). Ces derniers sont reconnaissables par la présence de rayures noires et blanches sur leur abdomen.
Des opérations de désinsectisation ont donc été menées à Nîmes et dans ses environs pour tenter de se débarrasser des moustiques tigres et de leurs larves. Les autorités ont appelé la population à y contribuer en veillant notamment à ne pas laisser d'eau stagnante chez eux, et à se protéger avec des anti-moustiques et des vêtements longs.
Selon l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), du 1er mai au 7 septembre 2015, 81 cas de dengue importés par des malades qui avaient voyagé dans des zones infestées ont été recensés en métropole.
Le virus chikungunya, plus agressif et également transmis par le moustique tigre, est moins présent sur le territoire français : 19 cas importés ont été confirmés en France sur la même période.
Avec AFP
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