Épidémie de fièvre jaune en Angola
Avec "53 décès sur 173 cas suspects", la ville de Viana, dans la banlieue Est de la capitale Luanda, demeure l'épicentre de l'épidémie selon le ministère de la Santé. Une campagne de vaccination a été lancée plus tôt ce mois-ci dans les zones les plus affectées.
Il n'existe pas de traitement spécifique contre la fièvre jaune, une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés.
Les symptômes manifestés sont similaires à ceux de la grippe ou encore du paludisme (forte fièvre, maux de tête, vomissements...). Le terme "jaune" fait référence à la jaunisse présentée par certains patients.
Dans les cas les plus graves, la maladie peut s'avérer mortelle. L'OMS estime chaque année à 130.000 le nombre de cas de fièvre jaune et à 44.000 le nombre de décès dus à cette maladie dans les pays d'Afrique endémiques, où surviennent 90% des cas.
Seul le vaccin est efficace pour lutter contre la maladie. L'immunité se manifeste 30 jours après la vaccination chez 99% des personnes vaccinées, selon l'OMS. A défaut de vaccination, il faut se protéger contre les piqûres de moustiques. En Angola, le ministère de la Santé avait appelé la semaine dernière la population à utiliser un désinfectant pour les eaux stagnantes.
L'Angola fait partie des pays d'Afrique où la vaccination contre la fièvre jaune est recommandée, bien que le pays n'ait pas connu d'épidémie depuis 1986, selon le ministre de la Santé.
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