Pollution automobile : de nouveaux tests
Tous les deux ans, les véhicules de moins de 3,5 tonnes sont soumis à un contrôle technique. Vérification du freinage, des éclairages ou encore des pneumatiques… En tout, 124 points doivent être conformes pour que la voiture soit habilitée à rouler. Depuis le 1er septembre 2016, dans certains garages agréés, les véhicules ont droit à des tests de pollution renforcés. Les émissions de cinq gaz y sont vérifiées :
- le monoxyde de carbone ;
- les hydrocarbures imbrûlés ;
- le dioxyde de carbone et le dioxyde d’oxygène ;
- les particules fines ;
- et enfin, c'est une nouveauté, les "Nox" ou oxydes d'azote.
Lors des pics de pollution, ces gaz sont responsables de poussées de maladies respiratoires tels que l'asthme ou la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive).
Des polluants secondaires
Cette pollution générée par les véhicules est complexe car elle interagit avec notre environnement pour créer des polluants secondaires. Les oxydes d'azote interagissent ainsi avec l’oxygène pour former de l’ozone. Autre forme d’interaction moins connue : l’association de ces oxydes d’azote avec l’ammoniaque présent dans les engrais et donc disséminé dans l’atmosphère lors des campagnes d’épandage. Les microparticules formées par cette rencontre sont particulièrement toxiques pour les poumons.
L'expérimentation en cours va permettre de comparer cinq tests différents afin de choisir celui qui sera retenu. A partir du 1er janvier 2019, ce contrôle sera étendu à l’ensemble du territoire.
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