Les futurs médecins se forment au dépistage du VIH à l'université
Devant les étudiants en médecine de l'université Pierre et Marie Curie, le Dr Valérie Pourcher, infectiologue, explique l'importance du dépistage. "En France, il y a environ 150.000 personnes infectées par le VIH mais 30.000 ne sont pas dépistées. 44% d'entre eux sont en Ile-de-France".
Au programme de cette journée de formation obligatoire, des cours théoriques et des ateliers en petits groupes. Aux explications des médecins s'ajoute l'expérience de l'association Aides. Pour Renaud Delacroix, animateur chez Aides, l'important "c'est de préparer la personne qu'on dépiste au résultat. Pour permettre que la personne soit prête à entendre ce résultat positif, il faut valoriser l'intérêt de ce dépistage".
Un test rapide facile à réaliser par le médecin
En plus des informations à donner sur les traitements, les étudiants apprennent à réaliser correctement un test de dépistage rapide. À l'aide d'un stylet, le médecin prélève une goutte de sang au bout du doigt du patient. Une pipette permet de récupérer le sang. Avec trois flacons de réactifs, le résultat apparaît en quelques minutes. Un point si tout va bien, deux si le patient est séropositif.
Etienne Asselin, étudiant en 4ème année de médecine, est convaincu de l'intérêt du dispositif : "Je vais en parler un peu autour de moi parce que c'est un test au final dont le résultat n'est pas anodin mais le geste en soi est très facile". À côté de ce test rapide, il existe des autotests à réaliser chez soi. On peut aussi faire une prise de sang dans un laboratoire.
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