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Grippe aviaire : nouveau coup dur pour les éleveurs
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Dans quatre départements, 800 000 volatiles vont être abattus. Une mesure exceptionnelle pour endiguer la nouvelle épidémie de grippe aviaire.
Des canards par centaines, transférés vers l'abattoir. Dans cette exploitation du Gers à proximité d'un foyer de grippe aviaire, 32 000 bêtes doivent être abattues. Pour l'éleveur, c'est un traumatisme. Des abattages préventifs massifs, 800 000 canards sont concernés. Selon le ministère de l'Agriculture, c'est la seule solution pour éviter une propagation de l'épidémie. Ce jeudi 5 janvier, au matin, dans le Gers, département le plus touché, les représentants de la filière ont été reçus par le préfet.
Les éleveurs en colère
À la sortie de la réunion, plusieurs dizaines d'éleveurs inquiets redoutent d'être indemnisés trop tard. "On ne sait pas si c'est fin janvier, fin mars, fin avril, on n'en sait rien. Et aujourd'hui on a des agriculteurs qui n'ont pas un rond d'avance et qui devront payer les factures sans argent", explique Lionel Candelon, fondateur des "Canards en colère". Chez cet exploitant, 1 100 canards ont été abattus. Des canards pourtant sains, mais élevés dans une zone touchée par la grippe aviaire. Sa ferme est désormais vide. Pour lui, c'est une perte sèche de 15 000 euros. Une filière avicole durement touchée pour la deuxième fois en seulement un an.
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