Grippe aviaire : "L'enjeu est d'aller plus vite que le virus"
Marie-Pierre Pé, porte-parole du Comité interprofessionnel des palmipèdes et du foie gras, est revenue, pour franceinfo mardi, sur l'épizootie de grippe aviaire en France.
"L'enjeu est d'aller plus vite que le virus et d'éviter qu'il y ait d'autres cas", a expliqué, mardi 6 décembre sur franceinfo, Marie-Pierre Pé, porte-parole du Comité interprofessionnel des palmipèdes et du fois gras (Cifog). La France a relevé aujourd'hui son niveau de risque de grippe aviaire à "élevé" après la découverte de nouveaux cas provoqués par des oiseaux migrateurs.
"Il y a sept cas circonscrits à ce jour", a rappelé Marie-Pierre Pé. C'est dramatique pour ces éleveurs touchés. Ils n'y sont pour rien. Les élevages en question avaient appliqué toutes les mesures de biosécurité recommandées." Selon le ministère de l'Agriculture, l'ensemble du territoire est désormais concerné par l'épizootie après la découverte de foyers d'influenza aviaire H5N8 dans des élevages du sud-ouest et de cas dans la faune sauvage dans le Pas-de-Calais et en Haute-Savoie.
C'est un épiphénomène qui se produit
Il faut toutefois "relativiser", a souligné Marie-Pierre Pé. C'est un épiphénomène qui se produit. C'est totalement différent de ce qui s'était produit en début d'année [un vide sanitaire avait été imposé aux exploitations du sud-ouest pour venir à bout du virus]. Là, il s'agit d'un virus véhiculé par les migrateurs. (…) Nous y étions préparés."
Le passage en risque "élevé" permet au moins de "rafraîchir les mémoires. Il faut absolument protéger les élevages de tout contact avec la faune sauvage", a-t-elle ajouté. Le texte publié par le gouvernement permet notamment "de confiner les animaux qui sont normalement élevés à l'extérieur".
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