À chaque jour un parking de grande enseigne différent : ainsi roule la vie de Nathalie Fournier, devenue couturière itinérante depuis trois ans. "Le côté ambulant, justement, me permet de faire les retouches pendant que les gens vont faire leurs courses", explique-t-elle. "C’est super, je trouve. Elle fait tout, tout de suite, on n’attend pas", se réjouit une cliente.2 000 masques faits mainL’aventure commence par l’achat d’un camping-car, que son mari transforme en atelier de couture. "Le fait d’être ambulante fait que je touche un plus gros secteur que d’être sur place, dans une petite boutique. Là, je navigue sur les trois plus grosses villes des Vosges, donc ça touche plus de personnes", confie-t-elle. Le coronavirus aurait pu mettre un coup d’arrêt à son activité, dite non essentielle, et pourtant, c’est grâce aux masques qu’elle s’en est sortie. Nathalie Fournier aura fabriqué 2 000 masques pour des mairies, supermarchés et fromageries. Cet été, son camping-car retrouvera sa fonction d'origine pour des vacances méritées.