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Vidéo Covid-19 : Notre cerveau s'habitue-t-il aux mauvaises nouvelles ?

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Durée de la vidéo : 4 min
Si nous nous habituons aux restrictions, au couvre-feu et aux drames liés au Covid, c'est peut-être à cause du fonctionnement de notre cerveau...
VIDEO. Covid-19 : Notre cerveau s'habitue-t-il aux mauvaises nouvelles ? Si nous nous habituons aux restrictions, au couvre-feu et aux drames liés au Covid, c'est peut-être à cause du fonctionnement de notre cerveau... (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Si nous nous habituons aux restrictions, au couvre-feu et aux drames liés au Covid, c'est peut-être à cause du fonctionnement de notre cerveau...

Vous aussi vous vous demandez comment il est possible de trouver ça normal d'avoir 400 ou 500 morts par jour dans notre pays ? De vivre dans des couvre-feux, des confinements, des restrictions ? C'est peut-être à cause du fonctionnement de notre cerveau. "Quand on est confronté à un stimulus effrayant, une peur comme celle d'une pandémie, la réaction du cerveau, c'est la réaction de peur émotionnelle qui prend naissance dans une zone cérébrale profonde qui est au cœur du cerveau et qui s'appelle l'amygdale cérébrale", explique Sébastien Bohler, docteur en neuroscience et rédacteur en chef du magazine Cerveau et Psycho. En effet, nous en avons deux et quand celles-ci s'activent, ça provoque une réaction neuro physiologique d'hormones du stress comme l'adrénaline qui préparent l'organisme à combattre ou à fuir, en tout cas à ne pas trop s'exposer au danger. "Vous le savez très bien, quand vous avez pour la première fois une toute nouvelle voiture, vous avez un plaisir intense et au bout de quelques mois ça ne vous fait plus grand-chose", ajoute-t-il.

Il y a aussi le biais de représentativité qui intervient. "Je vais avoir l'impression qu'un risque est important si par exemple je vois beaucoup d'informations et d'images liées à ce risque", explique Sébastien Bohler. Mais avec l'habitude, la peur s'atténue. Aussi, le cerveau a d'autres ressources comme la raison. "Une fois que l'action a été enclenchée au départ par l'émotion, nous notre choix, notre responsabilité, c'est d'enclencher la deuxième vitesse qui est l'action par la raison", développe le docteur en neuroscience.

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