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Vidéo Covid-19 à l'école : "Enfin, on a eu l'impression d'être un peu entendus" par le gouvernement, souligne l'Unsa Éducation

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Article rédigé par franceinfo
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La fermeture des classes de cas de Covid reste un sujet de discorde. "Il peut y avoir un problème de sens à maintenir une classe ouverte où il n’y a plus d’enfants", souligne Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Éducation.

"Enfin, on a eu l’impression d’être un peu entendus !", réagit vendredi 14 janvier sur franceinfo Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Éducation. Après la grande grève nationale de jeudi et la réunion de près de quatre heures avec les syndicats, Jean Castex, le ministre de l’Éducation nationale et le ministre de la Santé ont promis des masques FFP2 et des remplaçants.

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"Après une telle journée de mobilisation qui a montré l’exaspération de tous les enseignants, il le fallait", ajoute Frédéric Marchand. "On avait demandé à être reçus par le Premier ministre, nous l’avons été, accompagné d’Olivier Véran et Jean-Michel Blanquer. Ce n’est pas une mauvaise chose que le dossier soit géré par le Premier ministre. Ce n’est pas seulement le sujet de l’école, des collèges et des lycées. C'est bien le sujet de la crise et d'une gestion de l'État. Que le Premier ministre s’en saisisse et qu’on améliore des choses, c’est important."

Il y aura un renfort de "6 300 personnes, auxquelles s’ajoutent des recrutements sur les listes complémentaires des concours 2021 de professeur des écoles. C’est quelque chose qu’on réclamait depuis longtemps", précise le secrétaire général de l’Unsa Éducation. "Les contractuels ont vocation à aller jusqu’à la fin de l’année scolaire, les assistants d’éducation et les vacataires également. Les listes complémentaires ont, eux, vocation à s’inscrire dans la durée."

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Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a par ailleurs annoncé la mise à disposition de "cinq millions de masques FFP2" pour les enseignants de maternelle sur demande, et la distribution de masques chirurgicaux à partir du début de la semaine prochaine pour les personnels de l'éducation. "Il y a encore des choses à clarifier, mais pour nous, il est très clair que tous les personnels qui sont confrontés à des élèves qui n’ont pas de masques doivent pouvoir en porter", ajoute Frédéric Marchand, citant "les personnels vulnérables, éventuellement les personnels administratifs, les vies scolaires, les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH)."

"Il n’y aura pas de changement de protocole dans les prochains jours, ça aurait été très mal vécu."

Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Éducation

à franceinfo

"C’est l’une des raisons de la colère, ces changements incessants. Il y a un changement sur la méthode, rappelle Frédéric Marchand. Le Premier ministre s’est engagé à faire évoluer la communication, avec des délais plus respectueux. C’était l’une des grosses raisons de la mobilisation hier."

Les ministres et syndicats ont aussi échangé sur la possibilité de fermer des classes. "Eux disent qu’aujourd’hui, ça ne permettrait pas une meilleure gestion. Nous avons quand même dit qu’il y a des moments où il faut aussi savoir fermer. Il peut y avoir un problème de sens à maintenir une classe ouverte où il n’y a plus d’enfants. Pour l’instant, la réponse, c’est non", précise Frédéric Marchand.

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