Vente de masques : un marché lucratif
Avec l’obligation du port du masque dans les espaces clos, les ventes de masques devraient repartir à la hausse. L’heure n’est plus à la pénurie, mais comment expliquer les prix pratiqués ? Est-ce un marché lucratif pour la grande distribution ?
En quelques semaines, il est devenu le produit star des supermarchés. Le masque chirurgical, objet incontournable pour chaque Français, vendu quelques dizaines de centimes l’unité. Son prix varie souvent d’un commerce à l’autre. Dans un supermarché près de Paris, il faut compter 50 centimes d’euros l’unité. Encore trop cher pour certains consommateurs. "Je trouve qu’ils profitent de la situation, car les prix actuels n’ont rien à voir avec les prix d’avant", s’indigne une consommatrice. Au mois de mai, à l’approche du déconfinement, les masques jetables ont commencé à s’arracher dans les rayons. En trois semaines, la grande distribution enregistre 94 millions de chiffre d’affaires supplémentaire, soit +16% de vente.
Aucun bénéfice selon la grande distribution
Un produit très prisé qui attire davantage de clients dans les magasins. Mais la grande distribution l’assure, elle ne fait pas de bénéfice sur les boîtes de masques."Ces boîtes de masques sont vendus à prix coûtant. Il est hors de question que l’on inflige un prix plus important, notre but en tant que commerçant, c’est aussi d’accompagner nos clients, nous ne prenons aucun bénéfice sur les masques", assure Christophe Dejob, directeur de grande surface.
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