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Vidéo Pendant ce temps-là, en Guadeloupe, le CHU pris à partie par des manifestants

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Cédric est directeur général adjoint du CHU de Pointe-à-Pitre. Il raconte comment lui et ses collègues ont été pris à partie par des manifestants qui réclamaient le versement des salaires du personnel non-vacciné.
VIDEO. Pendant ce temps-là, en Guadeloupe, le CHU pris à partie par des manifestants Cédric est directeur général adjoint du CHU de Pointe-à-Pitre. Il raconte comment lui et ses collègues ont été pris à partie par des manifestants qui réclamaient le versement des salaires du personnel non-vacciné. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Cédric est directeur général adjoint du CHU de Pointe-à-Pitre. Il raconte comment lui et ses collègues ont été pris à partie par des manifestants qui réclamaient le versement des salaires du personnel non-vacciné.

"On a commencé la journée comme tous les jours (...) et à partir de 11 heures, on a eu l'information qu'il y avait un groupe qui commençait à se former." Pendant ce temps-là, en Guadeloupe, la crise autour de l'obligation vaccinale des soignants continue. Ce mardi 4 janvier, des manifestants se sont rendus au CHU de Pointe-à-Pitre pour réclamer le versement des salaires suspendus du personnel non vacciné. Cédric Zolezzi est directeur général adjoint du CHU de Pointe-à-Pitre. Il a été pris à partie, avec ses collègues, par des manifestants devant l'hôpital. Il dénonce une agression. "Le directeur a été exfiltré et des personnes l'ont frappé à la tête", raconte-t-il.

"Une souffrance bien réelle"

Delphine Isaac, membre du personnel suspendu du CHU déplore quant à elle "des familles complètement broyées". "Il y a des personnes qui ont dû quitter leur logement, qui ont dû retirer leur enfant de la crèche, vendre leur voiture", fustige-t-elle. Si Delphine ne défend pas les actes de violence, elle confie comprendre la colère face à une souffrance "bien réelle". "Au bout de deux mois, il y a ce besoin, cette frustration qui est engendrée par l'absence de réponse, l'absence de dialogue et le refus de dialogue et donc cette frustration, elle s'exprime dans les cris."

En Guadeloupe, le taux d'incidence a augmenté de plus de 500 % sur les huit derniers jours. Le département vient d'être placé en état d'urgence sanitaire. 

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