Il faudra patienter avant de bénéficier d'un vaccin français. "Ce n'est pas une mauvaise nouvelle, explique le médecin et journaliste Damien Mascret, sur le plateau de France 3, vendredi 11 décembre. Cela veut dire qu'on va prendre le temps d'avoir suffisamment de données, d'efficacité, de sécurité ; c'est plutôt rassurant". Entre temps, d'autres vaccins arriveront sur le marché et permettront de commencer la campagne de vaccination en France.Transparence sur les effets indésirables "Beaucoup de Français balancent entre confiance et méfiance, c'est normal", explique Damien Mascret. Il rappelle que seulement 9% des Français s'étaient fait vacciner contre la grippe H1N1, contre 50% à 60% de la population visée. "On va se reposer sur deux piliers : le médecin généraliste (...) et la transparence. Le gouvernement a promis la transparence sur l'efficacité et les effets indésirables, c'est assez nouveau", conclut le journaliste.