Vaccin contre le Covid-19 : toutes les personnes âgées de 60 à 69 ans peuvent désormais prendre rendez-vous où elles le souhaitent
Les personnes de plus de 60 ans, avec ou sans facteur de comorbidité, peuvent désormais se faire vacciner où elles veulent, aussi bien auprès des professionnels de santé qu’en centre de vaccination.
Il s'agit là d'une nouvelle étape dans la campagne de vaccination : à partir de vendredi 16 avril, toutes les personnes âgées de plus de 60 ans peuvent prendre tout type de rendez-vous pour se faire injecter une première dose.
La nouveauté est la possibilité pour ces personnes de plus de 60 ans, avec ou sans facteur de comorbidité, de se faire vacciner où ils veulent, aussi bien auprès des professionnels de santé qu’en centre de vaccination. Cela veut dire un accès à toutes les doses disponibles, AstraZeneca, dans quelques jours Janssen de Johnson & Johnson, mais aussi Pfizer-BioNtech et Moderna.
Les personnes de 55 à 59 ans sans facteurs de risques qui depuis lundi peuvent aussi se faire vacciner, n’ont, elles, accès qu’au vaccin AstraZeneca, délivré en cabinet, chez le médecin du travail, en pharmacie ou par les infirmiers.
Cette stratégie devient parfois un peu compliquée à lire, alors si vous avez un doute, le ministère de la Santé publie un tableau explicatif sur son site.. Vous avez également le site sante.fr et pouvez aussi vous renseigner auprès de votre médecin.
Des rendez-vous dès samedi pour certains professionnels
Et pour compliquer encore un la donne, un autre changement est prévu samedi 17 avril : pour répondre à la demande de certaines catégories professionnelles de se faire vacciner plus vite, le gouvernement propose, à partir de samedi, et pour au moins quinze jours, de leur faciliter l’accès aux injections. Les concernés doivent avoir plus de 55 ans et être professeur des écoles, enseignants en collège et lycée, ATSEM ou AESH, professionnels de la petite enfance, professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse ou de la protection de l’enfance ou encore policiers national ou municipal, gendarmes ou surveillants pénitentiaires.
Des rendez-vous prioritaires seront proposés dès demain dans certains centres de vaccination. C’est le ministère ou l'organisme de tutelle qui préviendra, explique le gouvernement, les 400 000 personnes sont concernées.
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