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Gratuité des soins pour les non-vaccinés : "Lorsqu'on tombe malade, c'est l'hôpital, le soin pour tout le monde", dit un député et médecin

Jean-François Eliaou, député LREM de l'Hérault, immunologue, médecin et chef de service au centre hospitalier universitaire de Montpellier, rappelle sur franceinfo qu'on ne demande pas de payer plus "à quelqu'un qui boit ou qui fume en cas d'accident".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Jean-François Eliaou, le 27 janvier 2022, à l'Assemblée nationale. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

"Les soins sont gratuits, c'est la tradition française, la déontologie", a déclaré jeudi 27 janvier sur franceinfo Jean-François Eliaou, député LREM de l'Hérault, immunologue, médecin et chef de service au centre hospitalier universitaire de Montpellier, concernant les déclarations du patron de l'AP-HP, Martin Hirsch qui s'interroge sur le maintien de la gratuité des soins hospitaliers des non-vaccinés, sur le plateau de "C à Vous" sur France 5, évoquant un "débat délicat".

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"Martin Hirsch a le droit de s'interroger, moi je ne m'interroge pas dans ce sens-là, comme médecin, je ne me pose même pas la question", a poursuivi Jean-François Eliaou, précisant qu'il était "favorable au pass vaccinal" qui est "une mesure de la vie quotidienne". Selon lui, "lorsqu'on tombe malade, c'est l'hôpital, le soin pour tout le monde et on ne se pose pas la question". "En tant que médecin, j'accepte, je soigne et je ne discute pas", a-t-il ajouté, tout en rappelant qu'on ne demande pas de payer plus "à quelqu'un qui boit ou qui fume en cas d'accident". "Là, il [Martin Hirsch] est très embêté pour répondre parce qu'il n'a pas de réponse", a indiqué le député médecin.

"Il y a une responsabilité citoyenne" à ne pas être vacciné, a-t-il toutefois reconnu, rappelant que "la vaccination est un élément de protection de soi et des autres", d'où l'importance selon lui du pass vaccinal. "Mais il ne s'agit pas d'aller jusqu'au soin", a insisté Jean-François Eliaou, selon qui, il faut seulement "de la prévention" pour convaincre du fait que la vaccination est "un traitement qui permet de ne pas faire de formes graves".

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