La polémique autour de la distribution des vaccins contre le Covid-19 prend de l’ampleur. Le maire DVD de Poissy (Yvelines), Karl Olive, a transformé la salle des fêtes en centre de vaccination. "C’est aussi le rôle d’un maire, on n’attend pas tout de l’État", explique-t-il. La préfecture doit décider lundi 4 janvier si la ville peut vacciner ou non sa population. Les frigos sont prêts, et la population s’impatiente. De son côté, le maire LR d’Antibes Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes) Jean Léonetti se dit prêt à aller beaucoup plus vite également, mais s’impatiente. "L’ensemble des médecins m’écrivent et me disent qu’ils sont disponibles, même le week-end, mais on n'a toujours pas de directives pour mettre en place cette logistique", déplore-t-il. Un "scandale d’État"Des élus de gauche, comme le maire de Nancy, Mathieu Klein, ou le président de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, réclament une accélération de la campagne. Le président de la Région Grand-Est, Jean Rottner dénonce même un "scandale d’État". "On continue une politique qui a fait preuve de son échec dans le passé, des masques, des tests…", a-t-il dénoncé sur le plateau des 4 Vérités sur France 2. Une réunion de suivi sur les vaccins doit se tenir lundi 4 janvier autour du président Emmanuel Macron.