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Covid-19 : l'objectif de 20 millions de primo-injectés pour "le 17 mai" est possible, assure le patron de Doctolib

"On vaccine désormais à flux tendu : 2,8 millions de doses de Pfizer-BioNTech et Moderna arrivent chaque semaine en France, et 2,7 millions de Français sont vaccinés chaque semaine", détaille Stanislas Niox-Chateau dans un entretien au "Journal du dimanche".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Photo d'illustration de la prise de rendez-vous pour un vaccin via le site Doctolib, le 18 janvier 2021, à Paris. (ANTOINE WDO / HANS LUCAS / AFP)

Une dose d'optimisme. Dans un entretien au Journal du dimanche (article payant), le patron de Doctolib, Stanislas Niox-Chateau assure que l'objectif du gouvernement d'atteindre 20 millions de personnes ayant reçu au moins une injection de vaccin contre le Covid-19 mi-mai devrait être atteint "le 17 mai""Cette semaine a été riche en bonnes nouvelles : 25% des Français sont désormais vaccinés en première dose. Vendredi, nous avons battu deux records : 618 000 vaccinés en une journée et plus de 500 000 Français ont pris un rendez-vous sur Doctolib", a-t-il affirmé. "On vaccine désormais à flux tendu : 2,8 millions de doses de Pfizer-BioNTech et Moderna arrivent chaque semaine en France, et 2,7 millions de Français sont vaccinés chaque semaine", a ajouté Stanislas Niox-Chateau.

"Le facteur limitant reste le nombre de doses : si on les avait, on aurait explosé les 20 millions."

Stanislas Niox-Chateau, patron de Doctolib

au "Journal du dimanche"

Le patron de la plateforme estime qu'il "existe au moins trois leviers d'accélération". La livraison d'un plus grand nombre de doses est le premier. "On vaccine deux à trois fois moins les week-ends et les jours fériés", selon lui, c'est une tendance à combattre alors que plusieurs ponts (Ascension, Pentecôte) arrivent. Enfin, il avance qu'"il faut se reposer davantage sur la ville""Les généralistes et les pharmaciens ont envie de vacciner, en ont les capacités, mais ne peuvent aujourd'hui le faire qu'avec de l'AstraZeneca". La défiance envers ce vaccin constitue "un frein important", reconnaît-il, défiance combattue samedi par Jean Castex"Nos modèles de prévisions montent à 800 000 doses journalières fin juin, avec 50 % de la population vaccinée à une dose, conclut-il, si on [les] a, on y arrivera."

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