Dans une grande galerie commerciale de Dijon (Côte-d'Or), un centre de vaccination éphémère a vu le jour. Les candidats à la troisième dose, jeunes pour la plupart, se précipitent pour avoir leur rappel et sauver leurs proches. L'objectif est de prendre de vitesse une cinquième vague qui progresse à un rythme soutenu sur tout le territoire. Vendredi 3 décembre, près de 50 000 cas ont été recensés, soit une hausse de 58% en une semaine.Les services de soins critiques se remplissentLes admissions à l'hôpital sont également en hausse, tout particulièrement dans les services de soins critiques, avec +51% sur une semaine. Si ce rebond épidémique inquiète, il submerge moins les hôpitaux qu'à l'hiver 2020. "L’hiver dernier, nous avions une arrivée plus importante en nombre de patients, puisque la vaccination n'avait pas commencé. Si la situation est sous contrôle, nous voyons néanmoins le nombre de patients hospitalisés pour une forme grave augmenter. La majorité est non vaccinée", développe Pr Bruno Mégarbane, chef de service de réanimation, à l’hôpital Lariboisière (AP-HP). Le pic de cette cinquième vague pourrait arriver dans quelques semaines.