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Vacances d’été : "Il est vraisemblable que certaines zones de l'UE soient ouvertes aux touristes et d’autres non, au-delà des frontières géographiques", prévient Thierry Breton

Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, indique sur franceinfo que toutes les zones européennes ne seront pas déconfinées de la même manière. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Thierry Breton, à Paris, le 7 février 2020. (S?BASTIEN MUYLAERT / MAXPPP)

"Il est vraisemblable que certaines zones [de l'Union européenne] soient ouvertes aux touristes et d’autres non, au-delà des frontières géographiques", en raison de l’épidémie de coronavirus Covid-19, a déclaré Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, mardi 5 mai sur franceinfo.

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"Nous faisons tout" pour que les Européens puissent voyager cet été au sein de l’Union, mais "quand on travaille à l’échelle d’un continent, il faut accepter que nous ne soyons pas tous exactement pareils", a-t-il ajouté. "L’épidémie ne se développe par de façon identique partout." En fonction de son "évolution" et de "sa diminution", "nous allons devoir respecter des zones qui ne seront pas traitées de façon identique", a souligné Thierry Breton.

"C'est comme ça et il faut l'accepter. C'est du bon sens. Les frontières, elles sont ce qu'elles sont, indique-t-il. Les frontières de la pandémie ne collent pas exactement aux frontières géographiques. C'est la raison pour laquelle nous travaillons aujourd'hui sur des lignes directrices qui vont être rendues publiques dans les jours qui viennent pour permettre précisément aux zones qui sont en situation de le faire, de rouvrir et d’accueillir de nouveau des touristes (…) Ces règles sont en train d'être finalisées et harmonisées au niveau européen."

Un "plan Marshall pour le tourisme" ? 

En attendant, "nous voulons (…) un plan Marshall pour le tourisme", dont l’activité est au point mort, a ajouté Thierry Breton. Il faut, selon lui, "une intervention absolument massive pour aider tous ces acteurs du tourisme, ces petites entreprises, ces hôtels ou ces restaurants qui, aujourd'hui, sont en très grande difficulté. Il faut donc les aider pour passer ce cap (…) et on le passera collectivement." Ces aides devraient se traduire "en subventions" et non "pas en prêts", a souhaité le commissaire européen.

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