Vacances d’été : faut-il les décaler de deux semaines pour sauver le secteur du tourisme ?
Pour tenter de donner un peu d’air au secteur du tourisme, touché par la crise du coronavirus, une trentaine de députés LR proposent de décaler les vacances d’été, du 15 juillet au 15 septembre. Quels en seraient les bénéfices ?
Les plages françaises sont toujours désertes, samedi 25 avril, et pourraient bien le rester encore longtemps, comme à Palavas-les-Flots (Hérault), où les pertes économiques liées au tourisme s’annoncent considérables, du fait de l’épidémie de Covid-19 et du confinement qui s’en est suivi. Alors, pour limiter la casse, une trentaine de députés Les Républicains ont eu l’idée de décaler les vacances d’été de deux semaines, du 15 juillet au 15 septembre. Une bonne idée, estime un restaurateur dont l’établissement est fermé depuis six semaines. Mais chaque jour qui passe creuse un peu plus son déficit.
“Les vacances d’été ne sont pas remises en cause”, assure Blanquer
Idem pour un hôtel de 50 chambres situé non loin, vide. Aucune réservation en vue et déjà 300 000 euros de chiffre d’affaires perdus. Pour la propriétaire de l’établissement, allonger de 15 jours la saison estivale lui permettrait de tenir le coup financièrement. Les Français, eux, sont partagés. Le secrétaire d’État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, fustige la proposition des députés de droite. Quant au ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, il se montre ferme. “Les grandes vacances d’été ne sont pas remises en cause”, a-t-il assuré. Le gouvernement donne rendez-vous aux professionnels du tourisme fin mai.
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