À partir du mercredi 1er février, la plupart des mesures exceptionnelles liées au Covid-19 disparaissent : fin du "contact tracing" par l'Assurance maladie, fin de l'isolement obligatoire en cas de test positif et fin des arrêts de travail automatiques qui ouvraient droit à des indemnités sans devoir passer par la case médecin. Certaines dispositions sont tout de même maintenues : l'application TousAntiCovid continuera d'assurer une fonction de carnet de vaccination ou pour les tests, et le dispositif d'activité partielle pour les salariés les plus vulnérables est prolongé au moins d'un mois.>> Covid-19 : arrêts de travail sans jour de carence supprimés, fin de "l'isolement systématique" des cas positifs... Ce qui change au 1er févrierCe dispositif d'activité partielle, qui est plutôt du chômage partiel, concerne environ 400 personnes. Il s'agit de malades immunodéprimés, cardiaques ou souffrants d'obésité, particulièrement exposées au virus sur leur lieu de travail et pour qui le télétravail est compliqué voire impossible. Ils pourront donc continuer à être payés en partie sans aller travailler, au minimum pendant un mois supplémentaire indique le ministère de la Santé. Trop peu pour Magali Léo, représentante de Renaloo, une association de malades du rein. "Les patients immunodéprimés continuent de payer un très lourd tribut au Covid-19, rappelle Magali Léo. Ce sont eux que l'on retrouve le plus souvent dans les services de réanimation." "Ce sont donc des patients fragiles et que l'on propose de renvoyer soit au travail sur site dans un mois ou bien d'exercer le droit commun, c'est-à-dire invalidité, inaptitude, voire arrêt de travail, ce qui signifie une sorte de mort professionnelle."Magali Léo, responsable du plaidoyer de Renalooà franceinfoLa représentante de l'association Renaloo réclame le maintien du dispositif d'activité partielle pour les plus fragiles, tant que le Covid-19 les menace, le ministère de la Santé répond qu'il accompagnera au mieux ces 400 salariés vulnérables.