Télétravail : "On voit que cela a des conséquences profondes et qu'on ne reviendra pas en arrière", estime le président du Medef
Geoffroy Roux de Bézieux estime que le télétravail a notamment un impact important sur l'immobilier de bureaux.
"On voit que cela a des conséquences profondes et qu'on ne reviendra pas en arrière", a déclaré lundi 14 juin sur France Inter, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, concernant le télétravail en entreprise. "Cela a des conséquences sur l'immobilier, à la fois l'immobilier de bureau et à la fois l'immobilier résidentiel, sur la manière de travailler, sur les outils qu'on utilise et comme toute crise cela a créé des choses assez pérennes", a-t-il poursuivi.
"Je ne sais pas vous dire si c'est deux jours [de télétravail], tout dépend des entreprises, mais on est en train de trouver le point d'équilibre", estime le président du Medef qui reste nuancé. "Le télétravail concerne un certain nombre de métiers, de niveaux, car quand vous êtes métallurgiste ou boulanger, il n'y a pas de télétravail possible."
À la question de savoir pourquoi le Medef ne veut pas codifier le télétravail, Geoffroy Roux de Bézieux répond que personne ne le demande, "sauf la CGT". Il se dit satisfait de l'accord trouvé et signé par quatre centrales. "C'est un accord très complet, il y a 60 pages je crois, et il permet à chaque entreprise de l'appliquer dans son entreprise" en fonction de ses spécificités propres.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.