Cet article date de plus de trois ans.

Étudiants précaires : à Rennes, une association leur présente des "mécènes"

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Etudiants précaires : à Rennes, une association leur présente des "mécènes"
Étudiants précaires : à Rennes, une association leur présente des "mécènes" Etudiants précaires : à Rennes, une association leur présente des "mécènes" (France 2)
Article rédigé par France 2 - M.Justet, G.Sabin, P.Bouvier
France Télévisions
France 2

Le confinement a aggravé la précarité étudiante. Ainsi, une association met en relation des étudiants en difficulté avec des citoyens mécènes ; à Rennes (Ille-et-Vilaine), un retraité et un jeune Indien ont tissé des liens d’amitié. 

Elanchezhian, dit Elan, et Dominique ne se connaissaient pas avant l’épidémie de Covid-19, mais ils sont désormais de vrais amis. À 27 ans, Elan est arrivé en France en janvier dernier. Sa situation s’est compliquée avec le confinement. "Nous n’avions pas d’argent, c’est devenu difficile pour nous de pouvoir nous acheter à manger, de faire les courses, confie le jeune homme aux journalistes de France Télévisions. On ne savait pas à qui nous adresser." Grâce à l’association Droits des étudiant.e.s, il a pu bénéficier de l’aide de Dominique Le Bourdonnec, un retraité de 62 ans, qui est devenu son parrain. Il aide financièrement Elan, mais pas seulement. "Notre objectif, c’est surtout de beaucoup parler, en français, et puis de découvrir la culture", explique l’ancien professeur, se réjouissant de pouvoir "découvrir de nouvelles personnes" à son tour.

Étendre au territoire national

Le dispositif porté par l’association est unique en France. Au total, une centaine d’étudiants ont pu bénéficier de cette aide, vitale en période de crise sanitaire. "Il y avait un besoin d’aide financière rapide", commente Gwladys Renault, co-présidente de l’association. La structure espère étendre le dispositif au niveau national. Dominique et Elan, quant à eux, se sont promis de rester en contact, Covid ou non, dans les années à venir. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.