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Open d'Australie : la présence du public "nous donne encore plus de motivation pour ce tournoi", assure Pierre-Hugues Herbert

L'Open d'Australie de tennis commence lundi 8 février à Melbourne et marque le retour du public dans les tribunes pour un tournoi du Grand Chelem.

Article rédigé par Fabrice Abgrall
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Une femme masquée marche devant l'entrée principale de l'Open d'Australie de tennis, à Melbourne, le 4 février 2021. (DAVID GRAY / AFP)

Mis à part Roger Federer, tous les meilleurs joueurs du monde sont à Melbourne où commence lundi 8 février l'Open d'Australie, un des quatre tournois du Grand Chelem. Même le public sera au rendez-vous puisqu'une jauge de 30 000 spectateurs par jour a été décrétée par les organisateurs. Elle passera à 25 000 à partir des quarts de finale en raison du nombre de matchs plus réduit. Il s'agit en tous les cas de chiffres très élevés alors que la pandémie de Covid-19 impose toujours le huis clos à de nombreux événements sportifs.

L'Open d'Australie 2021 sera en effet la première compétition d’envergure internationale à accueillir des spectateurs, sans obligation de port du masque. On attend près de 400 000 personnes durant deux semaines, soit 50 % de l’affluence habituelle. Depuis que le tennis a été placé sous cloche sanitaire en mars 2020, ce sera la première fois que les joueurs pourront profiter d'applaudissements et d'acclamations.

"Ça change un peu la donne dans la tête des joueurs, en tout cas dans la mienne."

Pierre-Hugues Herbert

à franceinfo

Le 84e joueur mondial au classement ATP, Pierre-Hugues Herbert se dit "hyper heureux" de rejouer devant un public. "C'est quelque chose qu’il va falloir gérer mais j’ai plutôt le sentiment que ça nous donne encore plus de motivation pour ce tournoi", analyse le tennisman français.

Si le public a reçu l’autorisation d’assister aux matchs, c’est parce que l’Australie, par des mesures drastiques, a réussi ces dernières semaines à garder le contrôle sur l’épidémie. "Il y a eu un combat de la première heure contre le Covid en Australie et c’est grâce à ça que les Australiens ont aujourd’hui un semblant de liberté", précise Pierre-Hugues Herbert.

Pierre-Hugues Herbert durant un match des "Summer Series" de Melbourne, le 3 février 2021. (PATRICK HAMILTON / BELGA MAG)

Pierre-Hugues Herbert est bien conscient que ces conditions qu'il va savourer à Melbourne ne seront peut-être pas possibles lors des prochains tournois dans d'autres pays du monde. "C'est impossible pour l’Europe de gérer la crise de la même manière, ce n’est pas une île, commente le tennisman. Je ne suis pas politicien mais j’ai du mal à imaginer une situation semblable en Europe ou un autre pays aujourd’hui. C’est spécifique à l’Australie, ils n’ont pas rigolé là-dessus et c’est ce qui nous permet aujourd’hui de faire notre premier tournoi du grand chelem avec du public depuis un an."


 

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