Lycées : les autotests boudés par les élèves
Dans les lycées, les élèves qui le veulent peuvent bénéficier d'un autotest afin de savoir s'ils sont positifs au Covid-19. Mais les volontaires se font très rares.
Dans un lycée de Limoges (Haute-Vienne), le recours aux autotests a commencé lundi 17 mai. Ici comme ailleurs, ils seront proposés une fois par semaine, sous la surveillance d'un adulte et sur la base du volontariat. Pourtant, les candidats sont rares. Dans cet établissement, une centaine de lycéens seulement (sur 1 500) s'est inscrite. Un manque d'intérêt que l'on retrouve dans de nombreux lycées, comme à Narbonne (Aude), où il n'y a eu que cinq volontaires sur 2 500 élèves.
"Moins de pression" sur les familles
Se faire tester dans les lycées n'est pas une obligation et, pour les mineurs, l'autorisation des parents est nécessaire. "Mes parents sont plus rassurés si je le fais à la maison", avoue une lycéenne parisienne. L'amélioration de la situation sanitaire joue aussi un rôle. "Le contexte aidant, les familles ressentent moins de pression", assure Philippe Vincent, proviseur d'un établissement situé à Paris. D'après le syndicat des chefs d'établissement, cette campagne d'autotests rencontre aussi des problèmes d'approvisionnement. Le ministère de l'Éducation nationale doit en réévaluer les modalités à la fin du mois de mai.
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